De nos jours, à l’heure de la génération « androïde », le téléphone a brisé toutes les distances et nous sommes en contact instantané avec le reste du monde. Cependant, il en existe certains parmi nous qui en sont tellement accros au point qu’ils en font un objet inséparable, même lorsqu’ils sont au volant de leur véhicule.
En guise d’illustration, cet accident survenu le dimanche 2 juillet 2018 au niveau des feux de signalisation d’un carrefour à Yaoundé. Un chauffeur, distrait par son téléphone, a persécuté un taxi en arrêt au feu rouge, causant d’importants dégâts matériels et des embouteillages. Ceci n’est qu’un exemple parmi les nombreux accidents de la route causés par l’usage du téléphone au volant.
En effet, les statistiques dévoilées par le Ministère des Transports lors des Journées Portes Ouvertes sur la sécurité routière, tenues à Yaoundé , sont sans équivoque. L’usage du téléphone au volant est la principale cause d’accidents de la circulation routière en zone urbaine, c’est-à-dire l’intérieur de nos agglomérations. Sur nos grandes artères routières, communément appelées « axes lourds », c’est la deuxième cause des accidents, après l’excès de vitesse.
En réalité, quel que soit l’usage que l’on fait du téléphone au volant à savoir les appels, les messages, les transactions, les recherches et j’en passe, cela nous distrait. C’est la raison pour laquelle cette activité dangereuse est interdite et sévèrement punie par notre réglementation. Puisque son auteur est sanctionné par une amende de 25.000 franc CFA, avec retrait de son permis de conduire et la mise en fourrière de son véhicule, même s’il n’y a pas eu accident de la circulation.
Le chauffeur doit donc faire un choix : soit il conduit, soit il s’arrete pour téléphoner ; jamais les deux à la fois. La vie des innocents est en danger.